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Section: Livre

Description: L' Afrique en coma

Prof. Pini-Pini NSASAY

L'Afrique en coma

Présentation
La crise africaine est multiforme. Elle touche tous les secteurs de la vie des Africains, hypothèque leur survie et plonge l'Afrique dans un coma profond. Mais ce coma, quoi que grave, n’est pas encore une mort déclarée. L’Afrique peut être encore sauvée pourvu
que les soins appropriés lui soient octroyés après qu’un diagnostic précis aura été établi.
Le professeur Pini-Pini Nsasay situe son analyse dans ce cadre. Dans ce livre, où il publie la première partie de sa thèse de doctorat, il prend la place du médecin au chevet de l’Afrique malade et cherche à établir le diagnostic attendu.
Pour y arriver il a fait appel à trois grandes figures de la lutte des Africains pour leursurvie. Il s’agit de Marcus Garvey (1887-1940/Jamaïque-USA), Simon Kimbangu (1889- 1951 /Congo-Zaire) et Godfrey Nzamujo (1949 /Nigéria-Benin). Tous les trois, chacun dans son milieu et selon son époque, ont initié des actions d’envergure afin de mettre fin à la souffrance des Noirs. Leurs analyses et leurs diagnostics que le professeur Pini-Pini qualifie d’endogènes ressortent de leurs propres expériences de souffrance partagée avec leurs peuples de la même couleur de peau, appelée « Noirs ».

Ces actions inédites ont connu un engouement sans précédent dans leurs milieux. Si Godfrey Nzamujo a connu une vie plus au moins paisible, les deux premiers ont été arrêtés par le système oppressif « blanc » et mis en prison. Simon Kimbangu y est mort relégué à 2000 km de son village natal.

Malgré ces déboires, leurs actions ont permis l’éveil des Noirs en Amériques et en Afrique. Pourtant elles demeurent insuffisantes car les souffrances, les massacres de masse, le pillage des richesses africaines, se poursuivent de plus bel. D’où l’impératif de la poursuite de l’analyse en vue d’établir de façon définitive le vrai diagnostic de cette crise qui n’a que trop duré afin de lui trouver les remèdes les plus adéquats.

L’ouvrage « L’hérésie d’être noir » du Professeur Pini-Pini Nsasay répond à cette préoccupation.