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. Les faiblesses de ces analyses
. L’agent pathogène de la crise/mal africain dévoilé
2. Les faiblesses de ces analyses
2.1. Marcus Garvey
L’argument de “l’homme blanc“ comme agent pathogène de la crise africaine ne se justifie pas car la cohabitation entre Noirs et Blancs ne date pas de maintenant, ni même du fameux temps de la déportation. Longtemps avant, dans tout le pourtour méditerranéen et au-delà jusqu’au lac Baïkal dans la Russie actuelle, les Noirs ont toujours vécu ensemble avec les Blancs. Ce fut le cas en Égypte antique, dans les royaumes de la Grèce antique et à Rome notamment. Cette ville et bien d’autres en Europe et en Asie ont été fondées par des Noirs. Selon les Anciens eux-mêmes qui ont laissé de nombreux écrits, la couleur noire de peau était très appréciée en ces temps-là.
Marcus Garvey lui-même a bénéficié de nombreux soutiens des Blancs aux USA notamment. Car certains Blancs se sont donnés souvent au risque de leur vie dans la défense des droits des Noirs. Les exemples sont très nombreux. Les arguments récents de ceux qui ont prétendu que la couleur noire de peau serait incompatible avec le progrès sont tout simplement ridicules.
Mais bien plus que tout ceci, la solution d’un retour massif des Noirs en Afrique, comme étant leur unique terre de vie, est illogique. S’il est vrai que les hommes ont apparu en Afrique, celle-ci n’est nullement leur seul et unique lieu de vie. La preuve est que les Noirs nés en Afrique ont immigré à travers le monde, l’ont colonisé et se sont multipliés partout. Car tous les hommes que l’on trouve sur la terre ont une seule origine, laquelle les ramène tous en Afrique. Dès lors comment l’Afrique peut-elle devenir tout à coup l’unique lieu de vie des personnes ayant la couleur noire de peau alors qu’ils ont immigré partout et sont capables de s’adapter n’importe où comme tout le monde ? Cela d’autant que toutes les autres couleurs de peau que l’on rencontre à travers le monde ne sont que des adaptations à partir de la couleur-mère qui est celle des Africains actuels.
Pire que cela, à supposer en effet que tous les Noirs reviennent vivre en Afrique, serait-ce réellement une garantie quant à leur survie face aux Blancs quand on sait que ceux-ci, eux, se sont multipliés en quittant leur terre natale, l’Europe, pour immigrer partout de l’Amérique à l’Australie en passant par d’innombrables îles que ces populations occupent ? N’est-ce pas que grâce à ce transfert volontaire la population blanche, jadis minoritaire, s’est considérablement multipliée rivalisant même la nombreuse population noire qu’elle s’est employée à réduire fameusement ? Aujourd’hui, s’il devait avoir une guerre de races déclarée entre les Blancs et les Noirs, vu leur nombre et leur dispersion à travers le monde, les Blancs ne feront qu’une bouchée des Noirs. Car les États des “Blancs“, ont beaucoup d’espaces, de nombreuses armes puissantes. Cette option sera tout simplement suicidaire pour les Noirs.
On le voit, l’agent pathogène de la profonde crise africaine, même si elle apparaît provenir des Blancs, ne peut pas être le Blanc parce que Blanc. Cette perception renforce l’artificiel mur sous lequel se cache le véritable agent pathogène invisible à l’œil nu.
2. 2. Simon Kimbangu
L’argument de la sorcellerie comme agent pathogène de la crise ou du mal africain paraît peu convainquant aussi. Car si tel était vraiment le cas, il faut dire que c’est depuis longtemps que les Noirs auraient déjà cessé d’exister, bien avant l’envahissement des Européens de ces derniers temps. Or non seulement que ce peuple a prospéré, mais il a bien plus excellé dans divers domaines et pas des moindres comme les prouesses mathématiques réalisées dans la région d’Ishango au Kongo. Le système politique fédéral africain est parmi les meilleurs au monde. Les Africains ont élaboré le code de justice qui a inspiré tous les autres et aussi un code des droits de l’homme éloquent. Ce sont eux qui ont inventé les premiers signes d’écriture et l’écriture elle-même, etc. La sorcellerie, si elle est réelle, n’est pas du tout un frein à un quelconque développement. Elle ne peut surtout pas être l’agent pathogène attitré de la très récente crise africaine.
Du reste, le chemin de la libération indiquée par Simon Kimbangu, le fameux Kintwadi, devenu une Église d’inspiration chrétienne, n’a toujours pas apporté la libération espérée.
Nkamba, haut lieu de libération du peuple noir, est aujourd’hui la figure de la division entre les Enfants (descendants) de Simon Kimbangu qui se sont accaparés la fameuse Église devenue leur bien personnel dans le but de l’enrichissement rapide. Hormis le magnifique Temple construit à Nkamba, pour le reste, l’Église Kimbanguiste suit le modus operandi des Églises Catholique et Protestantes concernant la construction des écoles, des hôpitaux ou autres centres sociaux. C’est le modèle dit de la mission civilisatrice où ces structures prennent la population pour des enfants à éduquer, à nourrir, à vêtir, bref à faire advenir à l’humanité vraie qu’elle suit aussi. Car personne ne leur a donné cette prérogative des constructeurs de la société à la place de la population elle- même sinon leur propre ambition de domination. Le Kimbanguisme rejoint ce modèle en lui donnant un visage africain. Ce qui n’enlève en rien le caractère de salut de ces institutions auxquelles elle appartient désormais.
2.3. Godfrey Nzamujo
Le principal argument de Godfrey Nzamujo est que les intellectuels, l’élite africaine actuelle, constituent l’agent pathogène qui détruit l’Afrique et son peuple. Il suffit donc de les remplacer par d’autres ayant d’autres motivations pour que les choses aillent mieux. L’avènement des agriculteurs-entrepreneurs résout le problème. Or ceux-ci ne sont pas exempts des reproches notamment le fait qu’ils s’accaparent de toutes les terres contre la grande masse de la population qui n’a pas bénéficié de leur formation.
Bien plus ces nouvelles élites vivent séparées des autres villageois qu’ils regardent souvent avec un regard condescendant. Ce qui fait que le modèle du Centre Songhaï, le modèle des VRV, crée deux sociétés opposées. Il rejoint le modèle colonial honnis qui est méprisant et s’impose d’en haut. Et en réalité le modèle de VRV de Songhaï est plutôt capitaliste car il exige beaucoup d’argent à l’exemple du Centre Songhaï lui-même qui a bénéficié de millions des dollars reçus des divers organismes dits d’aide des USA et de l’Europe.
D’ailleurs le modèle de ce Centre est plus connu et venté là-bas qu’en Afrique même.
Ainsi si les élites africaines actuelles ont certes leur responsabilité dans l’hécatombe africaine, il est paraît injuste de leur en imputer l’entière responsabilité. Car ils ne se sont pas formés eux-mêmes, l’ont bel et bien été par l’école occidentale anti-noire, anti- ancestralité noire.
Bref, comme on le voit, l’agent pathogène de la grave et terrible crise africaine reste à déterminer. Et c’est à cet exercice que je me suis attelé.
3. L’agent pathogène de la crise/mal africain dévoilé
3.1. Le diagnostic exogène
Cette notion de diagnostic que j’ai introduite dans ma recherche vise l’agent pathogène. Il faudra des examens sérieux pour l’identifier comme cela se fait pour des soins médicaux appropriés. En effet l’identification de l’agent pathogène suppose une observation approfondie des indices de la maladie suivi du prélèvement des échantillons à soumettre à l’analyse approfondie.
Dans le cas de la crise africaine, j’ai prélevé les échantillons à travers ce que j’appelle l’actualité de la crise africaine. Elle se voit à travers les faits suivants.
- Le blocus interne et externe imposé à l’Afrique
À l’interne il s’agit du maintien à tout prix des frontières étouffantes entre les États africains, également du maintien des bases militaires étrangères presqu’un peu partout en Afrique. La conséquence directe est l’imposition des régimes dictatoriaux qui tuent les Africains et volent les richesses des pays à la satisfaction des parrains étrangers. Au niveau externe ce blocus est assuré par l’interdiction d’accès à la Méditerranée imposée aux Africains, par l’isolement ordonné à l’Afrique avec la construction sans concertation et sans compensation du Canal de Suez qui sépare désormais les deux terres jadis unies d’Asie et d’Afrique, l’installation des forces de l’Union européenne au détroit de Gibraltar et de celles de l’Otan au détroit d’Aden. Ainsi les trois portes d’entrée et de sortie de l’Afrique vers son proche monde d’Asie-Europe lui sont hermétiquement fermées.
- Isolement de l’Afrique
L’Afrique est dès lors la seule terre au monde qui vit dans un isolement total, sans un moindre accès physique avec quiconque. Et pourtant elle a de tout temps toujours fait partie du monde global primordial depuis l’Empire égyptien ancestral en passant par les empires perse, grec ou romain. C’est du reste grâce au dynamisme africain que ces derniers ont pu émerger ainsi que le disent leurs écrivains eux-mêmes. En effet, l’Afrique était à l’époque la seule terre ayant une voie naturelle de sortie qu’est le fleuve Nil dont les sources se situent en Afrique centrale et dont les eaux se jettent dans la Méditerranée.
Ce qui a pu permettre ainsi la mobilité des personnes et des biens du cœur de l’Afrique jusqu’en Asie-Europe en passant par les Empires égyptien et éthiopien (Kongo).
Il était dès lors impensable de vivre dans ce monde-là sans échanges avec l’Afrique. Elle est restée au cœur du commerce mondial à cette époque et même aux époques suivantes notamment à celle du règne des Empires africains. L’Afrique primordiale et l’Afrique des Empires (X è -XVI è siècle) furent prospères et rayonnantes. Les faits historiques encore visibles le confirment notamment les pyramides égyptiennes ou les grandes villes du
Soudan comme Tombouctou.
- L’enferment sans issu des Africains sur leur continent
À cause de ce blocus rigide et de l’absolu isolement de l’Afrique, les peuples africains sont pris au piège et sont aujourd’hui enfermés sur leur continent sans une moindre issue de sortie. Ils ne peuvent que prendre l’avion très sélectif en plus que ce moyen de déplacement très onéreux est entièrement géré par les étrangers hostiles aux Africains. Et cela y compris à l’intérieur du continent. Il n’y a pas de liaison ferroviaire ou fluviale
entre les états africains même les plus proches comme le sont les deux Congo entre eux ou bien encore ces deux pays avec la République centrafricaine.
- Stagnation et manque d’initiatives
La conséquence de cette situation de manque de mobilité absolue des Africains c’est leur stagnation suivie d’un manque total d’initiatives. Ce qui est le prix connu du manque de mobilité. Car c’est de la mobilité des personnes et de leurs biens que provient le développement et le progrès. Son manque entraîne ipso facto l’immobilisme, le manque d’initiatives et le sous-développement endémique qui expose les populations à toutes les
calamités et à toutes les endémies. Or c’est cela la situation actuelle de l’Afrique et de ses peuples.
3. 2. L’analyse
L’analyse de ces échantillons révèle un fait à savoir que cette situation de blocus, d’isolement et de stagnation a déjà eu lieu dans le passé, et pas en Afrique, mais en Europe. En effet durant la période allant du X è au XV è siècle, l’Europe, ancien Empire romain d’Occident, a vécu dans la réclusion totale sous la soumission du pouvoir de la papauté. Celle-ci lui a imposé un blocus total et a enfermé ses populations sans une moindre issue de sortie. Elle lui a imposé des traitements inhumains déclinés en tortures monstrueuses dont le bûcher sous accusation d’hérésie. Les personnes reconnues hérétiques perdaient leurs simples droits humains et étaient soumises à l’Inquisition qui demeure jusqu’à présent la forme la plus abjecte de l’imposition des tortures aux humains. À cause de cela les accusés, c’est-à-dire la majorité de la population, vivaient comme étant des condamnés à mort ambulants. La mort la plus cruelle pouvait leur arriver n’importe où, n’importe quand et par les mains de n’importe qui.
La population vivait ainsi dans l’insécurité la plus absolue et dans la peur totale. Elle a ainsi connu un déclin spectaculaire du point de vue démographique, économique et culturel.
À l’époque de la période dite du Moyen-Âge appelé aussi Dark Age, l’âge sombre, l’ancien Empire romain d’Occident devenu l’Europe que nous connaissons, ne ressemblait plus à rien. Son peuple avait tout perdu. Plus de tribus, plus de tradition, plus de culture. Seule régnait la papauté et son idéologie politique nouvelle appelée christianisme qu’elle-même élaborait à sa guise. Celle-ci était une sorte de passe-partout, un fourre-tout, qui lui permettait d’imposer sa loi qui est celle du plus fort. En effet la papauté s’appuyait sur la force des armes pour s’imposer et imposer sa conception du
monde, sa politique. Celle-ci devint celle des rescapés de l’Inquisition, ceux qu’on appelle aujourd’hui les Européens.
Après de nombreuses tentatives d’évasion, ces rescapés vont finir par sortir de leur prison-territoire non plus en empruntant la route de la Méditerranée, mais celle de l’océan atlantique à partir du XV è siècle. Ils finirent par atteindre la côte ouest africaine dans ces circonstances. Ainsi commença l’histoire sanglante de l’Afrique telle qu’elle s’est déroulée à partir de ce siècle de tous les malheurs.
3.3. Voici l’agent pathogène de la crise/mal africain
Cette analyse conduit tout droit à l’identification de l’agent pathogène, lequel nous conduit sans difficulté dans cette Europe de l’Inquisition et de la torture. C’est elle qui a investi l’Afrique et l’a soumise à l’instar de la papauté de qui elle dépendait désormais.
Car ce fut en son nom qu’elle se présenta et agit. Et ses actes étaient les mêmes que ceux de la papauté en terre européenne, à savoir soumettre par la torture et le feu, c’est-à-dire appliquer le terrible régime inquisitorial. Le prétexte trouvé par la papauté fut celui de la couleur de peau trop différente des Africains qui les différenciait des Européens constitués, eux, en peuple élu contre tout autre présenté, à l’instar des Africains, comme étant des païens, des hérétiques ou ennemis de Dieu, des condamnés à mort ambulants.
De ce fait, les anciens rescapés Européens ou chrétiens, anciens soumis de la papauté devenus adeptes, appliquèrent à la lettre les méthodes papales d’imposition et de confiscation des territoires et des biens d’autrui. Pour cela il fallait isoler les ennemis (les païens), les hérétiques, les soumettre à l’Inquisition, à la torture et au feu.
Le feu traditionnel fut amélioré grâce à la poudre de chasse chinoise et devint le mortel canon placé sur des embarcations, les nouvelles caravelles. Ces canons résonnèrent encore et encore et eurent raison des pauvres Africains qui furent soumis, leurs Empires et royaumes anéantis.
L’Afrique devint bien des chrétiens européens et les Africains leurs esclaves.
Ainsi fut mis en place le terrible système esclavagiste le plus immonde et le plus cruel jamais vu dans le monde. Mais il était dans la logique du régime inquisitorial et était son application stricte. Les Africains, hérétiques, étant des condamnés-à-mort ambulants, furent transformés en biens meubles pour l’enrichissement. Ainsi fut mis en place le commerce humain le plus abjecte qui soit appelé honteusement « traite ». Les Africains devinrent des objets de commerce pour l’enrichissement facile. Les chrétiens n’avaient plus à travailler de leurs mains. Ils n’avaient qu’à attraper le plus des Nègres que possible, les vendre au comptant et empocher des dizaines de milliers de dollars. Cette monnaie permit l’enrichissement des chrétiens européens et l’émergence de leurs industries nouvelles.
Mais elle engendra le déclin et la ruine totale de l’Afrique.
Les chrétiens européens avaient ainsi la latitude de faire des hérétiques Africains ce qu’ils voulaient. Car ceux-ci n’existaient en réalité plus, ils étaient désormais des cadavres ambulants, des morts-vivants à qui on pouvait tout faire. C’est ce qui explique qu’après la fameuse abolition de l’esclavage des Noirs, les chrétiens européens aient mis immédiatement en place les terribles lynchages du Ku Klux Klan aux USA en 1865 et le
terrible régime d’occupation colonial en Afrique en 1873/1885. Tout leur était permis.
Car l’Africain catalogué « Noir » n’était plus une personne, mais un simple objet comme le furent les hérétiques durant l’Inquisition en Europe-même.
Ainsi donc, l’Inquisition et par-delà lui, le christianisme papal ainsi que ses multiples avatars dont l’islam, voilà l’agent pathogène de la crise africaine. Car tout ce qui est arrivé aux Africains en terme de soumission avait déjà été expérimenté en Europe sous le régime de l’inquisition papale. Le cas le plus illustre reste celui du pays du Languedoc attaqué, ravagé et réduit à néant par ce régime inique. L’Afrique subit exactement le
même sort qui fut réservé à ce pays du Languedoc, l’actuel Midi de la France.
3. 4. Remèdes
Parmi les remèdes susceptibles de guérir le malade Afrique aujourd’hui plongé dans un coma profond, j’en propose cinq :
- Le rejet total du christianisme papal ;
- Le démantèlement des bases militaires étrangères sur tout le territoire africain ;
- Le démantèlement des régimes dictatoriaux ou inquisitoriaux partout en Afrique ;
- La reconnexion physique interne de l’Afrique par la liaison de ses grands fleuves
(Niger, Congo, Zambèze, Nil) à travers la construction des canaux et des voies ferrées ;
- La reconnexion physique externe de l’Afrique avec les terres voisines d’Asie- Europe par la construction des infrastructures de liaison que sont les tunnels ferroviaires et les ponts-rails aux détroits de Gibraltar (14 km) et d’Aden (23 km), et au Canal de Suez (600 m).
L’Afrique ainsi reconnectée et désenclavée revivra et prospérera rapidement.
La recherche qui m’a conduit jusque-là se poursuit en termes de mobilisation pour réaliser cet objectif de guérison de l’Afrique. Ainsi, ma recherche touche-t-elle les trois domaines spécifiques suivants :
A. Tribunal de l’histoire africaine
Ce branche de ma recherche vise à trainer appeler le christianisme romain ou papal à la barre devant le Tribunal de l’histoire africaine. Il s’agit d’établir, par des faits précis bien documentés, une accusation solide contre cette idéologie mortifère. Car elle a bâti un mur de séparation en faveur des Blancs entre ceux-ci et les Noirs sur la base du mensonge lié à la couleur de peau noire présentée comme hérétique. Elle avait déjà sévi contre les
peuples résistants européens accusés d’hérésie et les ayant anéanti par l’usage inconsidéré des tortures dont le feu du bûcher. En utilisant ces méthodes de terreur elle est parvenue à se constituer un peuple des soumis constitués des rescapés de l’Inquisition appelé faussement peuple élu. Elle l’a forgé dans sa prétention d’infaillibilité et d’impunité construite autour des préceptes nouveaux qu’elle a inventé qui consiste à juger sans juger et à gouverner sans être gouverné autrement dit le pouvoir le plus absolu sans rien craindre.
Car elle a su par des manipulations de nombreux textes anciens confisquer le rôle dévolu à Dieu par beaucoup de peuples dans le monde. Elle est arrivée à désacraliser Dieu et à en faire un simple objet manipulable à souhait. Le nouveau peuple européen ainsi constitué s’est engouffré dans cette brèche et a semé la mort et la désolation partout. L’Afrique à sa porte a payé le prix le plus fort. Depuis le XVI è siècle jusqu’à ce jour elle est attaquée,
harcelée et confisquée par ce nouveau peuple dit élu qui est arrivé à transformer sa couleur de peau en une terrible arme de destruction massive en tant que couleur de peau divine. Il est dès lors temps de dénoncer le christianisme papal et la convoquer au Tribunal de l’histoire africaine sous l’accusation d’inventrice de l’Inquisition. Car c’est bien celle-ci qui est l’agent pathogène de la profonde crise africaine. Le christianisme papal doit être accusé, jugé et condamné pour tous les méfaits survenus en Afrique depuis les attaques sans arrêt de ses adeptes dits chrétiens ou Blancs européens.
S’agissant des publications sur cette question voici la série de publications et conférences
déjà réalisées :
1. Livres :
-
Tribunal de l’histoire africaine, tome 1, Réquisitoire contre l’Europe christianisée en hommage à ED Morel (1873-1924/2024), Douala, Edicad, 2024, 348 pages ;
-
Tribunal de l’histoire africaine, tome 2, L’hérésie d’être noir. La papauté, son Europe et l’hécatombe Bato Ba/Indo, Porto-Novo/Bénin, 2025, 402 pages.
-
L’Afrique en coma. Étude des analyses – diagnostics – remèdes de Marcus Garvey, Simon Kimbangu et Godfrey Nzamujo. Contributions au débat sur la Renaissance africaine, Kinshasa-Munich-Paris, 2022, 368 pages ;
-
Le diagnostic endogène et exogène de la crise africaine. Étude des analyses de Marcus Garvey, Simon Kimbangu et Godfrey Nzamujo.
-
Contributions au débat sur la Renaissance africaine, Thèse de doctorat, 2022, 510 pages.
-
Croisades de l’Europe christianisée contre l’Afrique ancestrale, tome 1, Procès de christianisme meurtrier, Douala/Vienne, Africavenir, 2017, 250 pages ;
-
L’Afrique est en danger. Mobilisons-nous contre la traite et l’esclavage perpétuels, Douala/Vienne, 2018, 50 pages ;
-
Croisades de l’Europe christianisée contre l’Afrique ancestrale, tome 2, La guerre permanente en Afrique, Douala/Vienne, Africavenir, 2018, 202 pages ;